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Un grand nombre de phytovirus sont transmis exclusivement par les pucerons de manière circulante après le transport des particules virales de l’hémolymphe aux glandes salivaires de ces hémiptères. Certaines protéines, synthétisées dans les pucerons par des bactéries symbiotiques, se lient hypothétiquement dans l’hémolymphe aux particules virales, pour aider le transfert dans le puceron et augmenter l’efficacité de la transmission virale. Les endosymbiontes coexistent couramment dans les insectes hôtes. Les partenaires endosymbiotiques bactériens du puceron se répartissent en deux catégories: les symbiontes obligatoires dits «primaires», comme Buchnera sp., se retrouvant dans presque tous les pucerons et les symbiontes facultatifs dits « secondaires » qui ne sont pas systématiquement présents. Les associations particulières entre les pucerons, Buchnera sp. et les symbiontes secondaires sont déjà bien documentées lorsque cela concerne l’adaptation à la plante hôte. En revanche, l’impact des associations spécifiques entre Buchnera et d’autres endosymbiontes facultatifs secondaires sur la transmission des virus circulants est moins bien compris. Pour étudier cet impact, différentes techniques biomoléculaires et protéomiques sont utilisées.
En parallèle, l’effet des lectines sur la transmission virale est étudié. Ces glycoprotéines seraient potentiellement concurrentes des particules virales au niveau de la liaison aux récepteurs situés dans les pièces buccales et dans l’intestin des pucerons. Une série d’applications pourraient permettre de réduire la transmission d’un grand nombre de phytovirus.
Lien vers les stages et mémoires de fin d’études sur les interactions plantes-insectes