Ligot G., Balandier P., Schmitz S., Petit S., Claessens H.
Alors que les peuplements résineux wallons ont traditionnellement été gérés par coupe à blanc et plantations, de plus en plus de propriétaires forestiers se tournent aujourd’hui vers une gestion qui favorise le renouvellement naturel des peuplements tout en maintenant un couvert permanent. Une des clefs de voûte de cette gestion est la maîtrise du développement et de la diversité de la régénération naturelle. Le gestionnaire dispose à ce titre de plusieurs outils et l’un d’entre eux est le contrôle par l’éclaircie de la quantité de lumière disponible dans le sous-bois. L’ouverture du couvert est théoriquement plutôt favorable aux essences dites de lumière alors que la fermeture du couvert est plutôt favorable aux essences d’ombre. Afin de tester cette hypothèse, nous avons examiné la croissance de semis de différentes essences dans neuf peuplements résineux, en Ardenne. Nos résultats soulignent bien que les espèces d’ombre sont favorisées par le maintien d’un éclairement limité. La réciprocité n’est cependant pas toujours vérifiée. Certaines essences d’ombre sont capables de croître plus rapidement tant qu’un couvert permanent est maintenu. C’est notamment le cas du Tsuga. De plus l’impact de différents bio-agresseurs ne doit pas être négligé puisqu’ils peuvent compromettre le succès de régénération d’une essence. À ce titre, les régénérations de douglas semblent aujourd’hui nettement plus sensibles aux différents bio-agresseurs que par le passé.
Consultez la notice complète de l’article sur ORBI