Michez A., Lejeune P., Claessens H., Piégay H., Desteucq O.
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auteurs d’un article dans : Vivier A., Breton L., Grivel S., Melun G. [2018] Avancées, apports et perspectives de la télédétection pour la caractérisation physique des corridors fluviaux, Actes de la journée technique, Paris, 10 juin 2016, 18-27
Sous l’impulsion de son administration, la Wallonie a entamé un processus de révision des modalités de gestion de ses cours d’eau publics, notamment à travers le projet des Programmes d’actions sur les rivières par une approche intégrée et sectorisée (PARIS). Les PARIS ont pour but d’intégrer dans le temps et dans l’espace l’ensemble des mesures de gestion spécifiques au linéaire des cours d’eau en fonction d’enjeux prioritaires identifiés à l’échelle d’unités de gestion homogènes : les secteurs (6 185 secteurs de gestion de 2 km de long en moyenne). La mise en place et le suivi de ces plans de gestion impliquent de facto le développement d’outils de suivi efficaces, permettant d’établir les états des lieux pour la planification des actes de gestion et à terme, d’évaluer l’efficacité desdits plans de gestion. Ces opérations doivent se réaliser sur près de 12 000 km de cours d’eau et de bandes riveraines associées sur une base objective et commune à l’ensemble des gestionnaires des cours d’eau publics. Des données fines de télédétection sont disponibles et acquises de manière régulière par l’administration wallonne; des solutions dérivées de ces sources de données permettront de répondre partiellement aux besoins réguliers en information des plans de gestion PARIS à un coût réduit.
Pour atteindre cet objectif, un protocole a été établi à partir de nuages de points lidar (light detection and ranging ; densité 1 point « sol » par m2) complétés par des nuages de points photogrammétriques. Ces données ont été utilisées afin de caractériser la structure spatiale des bandes riveraines du réseau hydrographique public wallon à partir de six paramètres.
Ces paramètres peuvent être d’ordre hydromorphologique (hauteur des berges, largeur et sinuosité du lit mineur), ou décrire la structure des forêts riveraines (hauteur moyenne et continuité longitudinale des peuplements arborés et ombrage du lit mineur). Différentes formes de visualisations de l’information peuvent appuyer le processus décisionnel des gestionnaires, de l’échelle locale (secteurs d’une masse d’eau DCE (directive cadre sur l’eau) à l’échelle régionale (354 masses d’eau DCE). Les paramètres extraits dans le cadre de ce projet seront prochainement intégrés au sein d’une plateforme informatique permettant leur visualisation à différentes échelles ainsi que l’encodage des actions par les gestionnaires.
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