Delahaye et al._Entre valorisation, conservation_ForNat140-59-68

Delahaye L., Claessens H., Losseau J., Cordier S., Herman M., Lisein J., Chandelier A., Vincke C.

[2016] Entre valorisation, conservation et dépérissement: la gestion de nos chênaies à la croisée des chemins. FORET.NATURE 140, 59-68

Une crise sanitaire touche les peuplements de chêne, essentiellement ardennais. Des phénomènes de dépérissement sont observés de plus en plus souvent depuis 2010 pour atteindre aujourd’hui des proportions inquiétantes. En Ardenne, en 2014, près de 40% des chênes pédonculés étaient affectés par le dépérissement. Les dépérissements sont provoqués par un ensemble de stress biotiques ou abiotiques, simultanés ou séquentiels. La sylviculture joue probablement également un rôle (inadéquation avec la station, surface terrière trop élevée …). Mais même s’il y a crise, il n’y a pas urgence. Aucune dégradation significative du bois n’est observée au cours du dépérissement ni même jusqu’à 3 ou 4 ans après la mort de l’arbre. L’exploitation rapide et désordonnée des arbres morts n’est pas indispensable, d’autant qu’elle pourrait provoquer plus de dégâts que le dépérissement lui-même. Les interventions se feront en fonction des enjeux et des objectifs du plan d’aménagement, et selon le taux d’arbres touchés. Le dépérissement des chênes touche largement des arbres qui n’étaient pas en station. Toute information est à relayer auprès de l’OWSF ou de ses partenaires scientifiques afin d’avancer vers la compréhension du phénomène et la meilleure manière de le gérer.

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