Pollet et al._Durabilité Douglas_PR2013

Pollet C., Henin J.M., Hébert J., Jourez B.

[2013] Effect of growth rate on the natural durability of Douglas-fir in western Europe. Revue canadienne de recherche forestière 43(10): 891-896 (10.1139/cjfr-2013-0161)

Le Douglas est une espèce relativement récente dans le paysage forestier de l’Europe centrale. Peu d’études existent concernant l’influence de la sylviculture sur la durabilité naturelle de son bois. Cette recherche visait donc à déterminer dans quelle mesure sa durabilité naturelle est influencée par la vitesse de croissance des arbres; subséquemment, l’influence de la nature du bois (juvénile ou mature) et de la position radiale ont également été analysées. Dans 10 peuplements situés en Wallonie (sud de la Belgique) et dans lesquels la circonférence moyenne des arbres avoisine 150 cm, six arbres ont été récoltés. L’âge de ces plantations variant de 40 à 69 ans, le taux de croissance radiale des arbres varie de 3 à 7 mm. Dans chacun de ces 60 arbres, des éprouvettes normalisées de duramen ont été prélevées à différentes positions radiales dans la bille de pied. Les pertes de masse causées par les champignons lignivores Poria placenta et Coniophora puteana ont été évaluées conformément à la CEN/TS 15083-1 (2005). Poria placenta a montré une virulence supérieure à celle de C. puteana, et a permis de qualifier le bois de douglas comme peu durable (classe 4). Aucune différence n’a été observée entre la durabilité du bois juvénile et du bois mature vis-à-vis de P. placenta. De même, la vitesse de croissance ne semble pas avoir d’impact direct sur la durabilité, qui est cependant significativement corrélée avec la densité du bois. La variation de la durabilité naturelle est également discutée selon la station et l’arbre.

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