Le déclin des populations animales lié aux activités anthropiques concerne la majeure partie des écosystèmes.
Au travers des processus écologiques dispersés par les espèces animales, notamment la dispersion ainsi que la prédation des graines ou des semis, ce phénomène de défaunation impacte la dynamique des communautés végétales et peut engendrer des modifications de leur structure et de leur composition.
C’est particulièrement le cas des forêts tropicales, dont la majorité des espèces végétales dépend des vertébrés pour leur dispersion.
L’objectif de ce projet est de déterminer l’impact de niveaux de défaunation contrastés sur les processus de régénération des forêts denses humides d’Afrique centrale.
Spécifiquement, les rôles respectifs de l’éléphant et des rongeurs de grande taille en tant que disperseurs et/ou prédateurs de deux espèces d’arbres à forte valeur socio-économique, Baillonella toxisperma Pierre et Afzelia bipindensis Harms, seront précisés.
Personne(s) de contact : Quentin Evrard (PhD student)