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Gorel A.P., Fayolle A., Doucet J.L.

[2015] Ecologie et gestion des espèces multi-usages du genre Erythrophleum (Fabaceae-Caesalpinioideae) en Afrique (synthèse bibliographique). Biotechnol. Agron. Soc. Environ. 2015 19(4), 415-429

Introduction.
Largement distribué en Afrique, le genre Erythrophleum regroupe quatre espèces d’arbres d’une grande valeur socio-culturelle et économique : Erythrophleum ivorense, Erythrophleum suaveolens, Erythrophleum africanum et Erythrophleum lasianthum. La connaissance de leur écologie et de leur mode de distribution est nécessaire pour en assurer une gestion durable. Cet article synthétise les données disponibles dans la littérature sur ces espèces, notamment en botanique, phylogéographie, écologie, ethnobotanique et sylviculture. Littérature. Erythrophleum ivorense, E. suaveolens, E. africanum et E. lasianthum diffèrent morphologiquement et sont présentes dans des aires climatiques distinctes. Elles sont héliophiles non pionnières (E. ivorense et E. suaveolens) ou pionnières (E. africanum). La dispersion primaire est ballochore. Les graines présentent une période de dormance et peuvent rester plusieurs années dans le sol. La phénologie est régulière et annuelle. La croissance annuelle moyenne varie entre les espèces, de la plus élevée pour E. ivorense (0,65 cm par an) à la plus faible pour E. africanum (0,16 cm par an). Elles sont largement utilisées dans la médecine traditionnelle. Seules E. ivorense et E. suaveolens sont exploitées pour le bois d’œuvre et soumises à des normes d’exploitation et des tests sylvicoles.
Conclusions.
Les données sur l’écologie des espèces du genre Erythrophleum sont globalement mieux renseignées pour E. ivorense et E. suaveolens en raison de leur importance économique. Cette synthèse a permis de mettre en évidence certains manques de connaissances notamment sur la phénologie (relation avec le climat, périodes de fructifications), les diamètres minimums de fructification et les mécanismes de levée de dormance naturelle des graines. Remédier à ces lacunes contribuerait notablement à améliorer les méthodes de gestion des populations de ces espèces.

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