S_Ngama_éléphants de forêt

D’après l’IUCN, l’éléphant de forêt (Loxodonta africana cyclotis) est une espèce vulnérable. Actuellement, les populations d’éléphants de forêt sont en fortes régressions numériques et territoriales. Face à l’insuffisance des aires protégées, les milieux anthropiques sont d’avantage sollicités pour leur préservation. Or, dans ces lieux, les dégâts (parfois très graves) qu’ils occasionnent sur cultures les mettent souvent en conflit avec les hommes. L’utilisation des milieux anthropiques comme zones de préservation des éléphants nécessite donc la mise en place de stratégies efficaces de mitigation de ces conflits. Parallèlement, les comportements des éléphants étant liés à leur physiologie, beaucoup reste à découvrir sur les raisons de leurs déplacements vers les zones cultivées, surtout par rapport à leurs différents états physiologiques et leurs besoins nutritionnels. La présente étude a donc pour but de contribuer à une meilleure conservation des éléphants dans les milieux anthropiques et à l’amélioration du bien-être des populations qui y vivent. Pour ce faire elle entend : (i) améliorer les connaissances sur l’influence des états physiologiques des pachydermes dans leurs choix alimentaires et leur attrait pour les plantes cultivées, (ii) mieux comprendre les interactions entre les éléphants et les autres espèces dans ces milieux, et (iii) proposer des stratégies non-létales et plus efficaces de mitigation des conflits hommes-éléphants basées sur les connaissances écophysiologiques des éléphants tout en revisitant l’utilisation des ruches d’abeilles.

Personne(s) de contact : Steeve Ngama – PhD Student