Cette étude s’inscrit dans le contexte de l’expansion des populations de sangliers observée en Belgique, comme partout ailleurs en Europe. Cette expansion numérique mais aussi géographique pose d’important problème de gestion dans des environnements à dominante agricole où l’espèce peut causer d’importants dégâts. En combinant approche de terrain (suivi GPS) et expérimentale (modèle individus-basé), le projet de recherche étudie les mouvements du sanglier aux échelles individuelle/locale (mouvements inter-patch) et populationnelle/régionale (expansion). L’objectif, outre de pouvoir comprendre le comportement spatial du sanglier dans ces milieux, est de pouvoir fournir des recommandations de gestion pour l’espèce dans ces paysages « sensibles », en termes de dégâts agricoles et de relation entre les acteurs de terrain (agriculteurs-chasseurs).