La menace des groupes armés sur les aires protégées

Tout juste nommé premier assistant au sein de l’axe Gestion des Ressources Forestières, Simon Lhoest s’illustre par une publication dans la prestigieuse revue Global Environmental Change. Cette contribution décrit la menace que représente les groupes armés sur les aires protégées et questionne la place de la recherche et de la politique dans les contextes de violence, à travers l’exemple du complexe d’aires protégées du WAP (Parcs du W, Arly et Pendajari) situé au Burkina Faso, Niger et Bénin.

Plus de 60% de cette zone sont aujourd’hui tombés aux mains de groupes jihadistes, faisant peser une menace considérable sur les populations locales et sur la dernière plus grande concentration d’éléphants d’Afrique de l’Ouest. Les auteurs insistent sur les rôles des chercheurs et politiques pour maintenir et renforcer le soutien international en périodes de conflits, impliquer les communautés locales de manière authentique dans les stratégies de gestion et de conservation, et planifier les stratégies de conservation et de sécurité sur le long terme.

Co-auteur, coordinateur de l’étude et spécialiste de la région, le Pr Cédric Vermeulen a répondu aux questions de la RTBF sur ce sujet brûlant. 

Consulter l'article "Conservation science and policy should care about violent extremism"

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