Mabossy-Mobouna G., Ombeni J. B., Bouyer T., Latham P., Bisaux F., Bocquet E., Brinck B., Konda Ku Mbuta A., Madamo-Malasi F., Nkulu Ngoie L., Tabi Eckebill P. P., Malaisse F. [2022] Diversity of edible caterpillars and their host plants in the Republic of the Congo. African J. Tropical. Entomol. Res. Vol. 1 (1):3-27
A systematic study of edible caterpillars and their host plants was carried out in different departments and localities of the Republic of the Congo. Twenty-nine (29) species of edible caterpillars were identified, of which 22 were determined to species level, i.e., namely 75.9 % of the species collected. The dominance of the Saturniidae and Notodontidae taxonomic families was established. The botanical study of the hosting plants revealed 90 plant species, belonging to 26 botanical families. The Fabaceae family was predominant (with a total of 33 species or 36.7% out of 90), followed by the Phyllanthaceae family (11,1%). Climate change could likely cause a light decrease of the host plants population by the year 2050. This information aims to guide conservation efforts and ensure sustainable use of edible caterpillars as food. It is recommended to particularly focus on the promotion of semi-domestication of edible caterpillars and awareness raising on cultivation techniques of host plants.
Une étude systématique des chenilles comestibles et de leurs plantes hôtes a été réalisée dans différents départements et localités de la République du Congo. Vingt-neuf (29) espèces de chenilles comestibles ont été identifiées, dont 22 ont été déterminés jusqu’au niveau de l’espèce, soit 75,9% des espèces récoltées. La dominance de la famille des Saturniidae et de celle des Notodontidae a été établie. L’étude floristique a mis en évidence 90 espèces hôtes des chenilles, appartenant à 26 familles botaniques dont la plupart sont des arbres avec la prédominance de la famille des Fabaceae (36,7%), suivie de la famille des Phyllanthaceae (11,1%). Cependant, le changement climatique pourrait entraîner une légère diminution de leur population d’ici 2050. Ces informations permettront de guider les efforts de conservation et d’assurer une utilisation durable des chenilles comestibles comme nourriture. Les efforts de gestion future pourraient être axés sur la promotion de la semi-domestication des chenilles comestibles et la sensibilisation aux techniques de culture des arbres hôtes.
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