Rondeux J.
Les quelques réflexions développées dans les lignes qui suivent n’épousent pas les accents que l’on retrouve habituellement dans l’abondante littérature traitant des changements climatiques, de leur répercussion sur la forêt et des principaux types de mesures potentielles à prendre en vue d’éviter de très lourds désagréments à moyen et terme. Elles se focalisent davantage sur l’attitude que peuvent consciemment ou non, avoir les forestiers face à une problématique complexe engageant, voire hypothéquant la durabilité de la forêt à long terme et mettant à l’épreuve ce qu’ils ont estimé raisonnable de mobiliser comme actions préventives. Il est assez frappant de voir à quel point, toutes proportions gardées, on se retrouve dans une situation vécue lors d’accidents affectant gravement la forêt comme par exemple les tempêtes mémorables de 1999 (sans doute déjà une manifestation de l’incidence des changements climatiques). Les mesures évoquées aujourd’hui pour préserver la forêt sont à de nombreux égards, sinon équivalentes, convergentes (forêts mélangées d’âges multiples, sylviculture plus dynamique impliquant des éclaircies plus fortes, choix raisonné d’essences en adéquation avec les sols et les conditions stationnelles locales, etc.) et pour ce qui concerne le réchauffement de la planète en un mot tout ce qui peut, entre autres, atténuer les effets inattendus d’un stress hydrique grandissant.
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