Milieux ouverts forestiers

Violaine Fichefet, Etienne Branquart, Hugues Claessens, Louis-Marie Delescaille, Marc Dufrêne, Eric Graitson, Jean-Yves Paquet, Lionel Wibail. 2011. Milieux ouverts forestiers, lisières forestières et biodiversité: de la théorie à la pratique. Publication du Département de l’Étude du Milieu Naturel et Agricole (SPW-DGARNE) Série ” Faune – Flore – Habitat ” n° 7. Gembloux, Belgique, 184 pp.

L’aspect de la forêt naturelle, dans laquelle ont évolué les espèces forestières actuelles pendant des milliers d’années, était probablement beaucoup plus ouvert que ce que l’on peut imaginer aujourd’hui, sous l’effet de perturbations diverses et de l’action des grands herbivores. Si les ouvertures en forêt sont désormais le plus souvent liées à l’action humaine, le potentiel biologique de ces milieux n’en est pas moins élevé grâce au développement de cortèges d’organismes héliophiles caractéristiques des faciès de régénération des forêts naturelles. Par ailleurs, les lisières, qu’elles soient situées en bordure de ces ouvertures intra-forestières ou en périphérie des massifs forestiers, contribuent dans une large mesure à l’intérêt biologique des zones ouvertes, pour peu qu’elles soient progressives et dynamiques. La co-existence de lisières et de différents types de milieux ouverts variant entre eux à la fois dans l’espace (taille, forme,…) et dans le temps (événements ponctuels, récurrents ou permanents) au sein d’un massif géré est un atout incontestable pour la biodiversité. Leur intérêt biologique est intimement lié à la structure et à la composition de la végétation et, partant, à leur mode d’exploitation et de gestion. Ce guide propose donc, au-delà d’une révision théorique sur le sujet, de nombreux conseils pratiques d’aménagement et d’entretien des ouvertures forestières, afin d’en optimiser la capacité d’accueil tout en interférant le moins possible avec la production sylvicole.

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