Wilmet_TropiculturaWilmet L., Beudels-Jamar R.C., Schwitzer C., Devillers P., Vermeulen C.

[2015] Le Parc National Sahamalaza – Iles Radama serait-il l’ultime refuge pour certaines espèces de lémuriens du nord-ouest de Madagascar ? Tropicultura NS, 33-42

Depuis des millions d’années, la faune et la flore terrestre de Madagascar ont évolué dans un espace isolé. Suite à cette situation, le niveau d’endémisme y est très élevé et l’ensemble de l’île représente un des plus importants hotspot de biodiversité. Madagascar fait aussi partie des pays les plus touchés en termes de destruction des habitats naturels ; 90 % de la végétation d’origine est aujourd’hui perdue. La déforestation et la fragmentation des habitats forestiers menace particulièrement les primates de l’île, les lémuriens. L’île est considérée par de nombreuses organisations internationales comme une priorité pour la conservation de la nature, autant dans le domaine zoologique que botanique. Les premières aires protégées de Madagascar ont été établies en 1927 et l’île en compte aujourd’hui 47. Cet article reprend l’historique et fait l’état des lieux du parc national Sahamalaza-Ile Radama, situé au nord-ouest de Madagascar. Nous nous intéressons spécifiquement à deux espèces de lémuriens emblématiques du parc ; Eulemur flavifrons et Lepilemur sahamalazensis ainsi qu’aux menaces qui pèsent sur leur écosystème. Différentes mesures ont été proposées dans le cadre d’un Plan d’Action de Conservation afin d’en améliorer la gestion et assurer la survie de ces espèces.

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