Au Gabon, comme partout en Afrique centrale, des conséquences écologiques graves dues à la chasse sont attendu dans un avenir proche. A cet effet, quantifier la contribution de la viande de brousse au régime alimentaire des populations aiderait à améliorer l’efficacité de la nécessaire régulation de la chasse. La présente étude s’est proposé d’apporter des précisions sur la proportion des viandes de brousse dans l’alimentation des populations forestières et l’influence de certains facteurs qui s’y rattachent. Pour ce faire, 36 ménages ont été suivis pendant une année en périphérie de la réserve d’Ipassa à Makokou, au Gabon.
Cette étude révèle que 53,1% des viandes que consomment les populations enquêtées proviennent de la faune sauvage. Par ailleurs, ces consommations ont été influencées par (i) le fait que les chefs des ménages soient des salariées, des agriculteurs ou des chasseurs, (ii) l’éloignement du lieu d’habitation des ménages à la réserve et (iii) les prix des viandes sur les marchés. En outre, les viandes de volailles apparaissent être une potentielle alternative à la viande de brousse et ont même constituées 52,4% des consommations dans l’une des zones enquêtées où il y avait le plus de chefs des ménages salariés.
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