Pour venir à bout des hôtes indésirables de l’environnement, les insecticides de synthèse n’ont plus vraiment la cote. Parmi les outils disponibles dans le contrôle biologique figurent diverses souches de champignons, dont des Aspergillus. Encore faut-il comprendre en profondeur le pouvoir insecticide de ces micro-organismes, afin de bien contrôler leur action dans des conditions naturelles. C’est à cette tâche que s’est attelé Thomas Bawin pour sa thèse doctorale. Au centre de son attention, un redoutable moustique des régions tropicales et subtropicales: Culex quinquefasciatus.Lors de ses expériences, le chercheur a constaté que les spores d’Aspergillus ingérées par les larves des moustiques deviennent de plus en plus actives au fil des heures, ce qui se traduit par la sécrétion de composés toxiques capables d’endommager l’épithélium digestif et les tissus musculaires des larves.

Réflexions, le site de vulgarisation scientifique de l’Université de Liège, lui consacre un article !