Photo : © Michel Houet / ULiège
Nous vous avions parlé au printemps dernier des doctorants du C-RAU (Centre de Recherches en Agriculture Urbaine, à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège). Leurs travaux de recherches vont bon train, en dépit des aléas de la crise sanitaire. L’un d’entre eux, Mathilde Eck, à l’époque aspirante FNRS, a obtenu son diplôme de docteur en sciences agronomiques et ingénierie biologique. Sa thèse, défendue cet hiver, traitait des micro-organismes présents dans les systèmes aquaponiques, et plus particulièrement de l’amélioration tant des cycles des nutriments que du fonctionnement des systèmes. Ses recherches sur les souches bactériennes potentiellement bénéfiques pour la croissance des laitues lui ont valu déjà d’être souvent sollicitée pour des webinaires à l’international.
Sa thèse, sous la houlette du Pr Haïssam Jijakli, ouvre par ailleurs des pistes en matière d’exploration et de rendement des systèmes d’aquaponie. C’est autant de potentiel pour des recherches et thèses à venir.
Mathilde Eck retient quant à elle le meilleur de cette expérience : « Ma thèse s’est inscrite dans la prolongation de mon Travail de Fin d’Etudes, et de ce que j’y avais appris, notamment en matière de bio-informatique. Ensuite, au cours des 4 années à travailler sur ma thèse, je me suis découvert des trésors d’autonomie et d’adaptabilité. Une fois le cadre et les objectifs bien établis, cette première aventure professionnelle a en effet été l’occasion de m’autoformer et de développer sans cesse les compétences pour pouvoir rester orientée solutions ».
Au terme de sa défense de thèse − où chacun a salué la capacité de Mathilde à vulgariser un sujet aussi complexe − cette passionnée de voyages et d’agriculture urbaine vient de commencer un tour du monde d’un an.
Nous lui souhaitons bonne continuation dans sa carrière, et avant cela, de belles rencontres et découvertes aux quatre coins du globe.