Orginfo 120 juillet 2010

de Promotion de l’orge de brasserie, asbl membre du CePiCOP

édit responsable : Jacques de Montpellier

réalisé par Bruno Monfort, GxABT (ex-FUSAGx)

 

 Les premiers résultats en escourgeons et orges d’hiver

 

Le tableau suivant donne les résultats (en kg/ha) de l’essai ES10-01 comparant les escourgeons à Lonzée en 2010.  Le tableau fait abstraction de l’effet régulateur qui n’a apporté que 10 kg/ha, soit rien du tout.

La parcelle a été cultivée à 160 N (0-90-70).  Le fongicide de « dernière feuille » a apporté un peu plus de 5 qx (colonne 1F - 0F)) ; le fongicide de montaison, qui n’était normalement pas conseillé sauf en Cervoise et Pelican, a lui apporté 3.5 qx en moyenne (colonne 2F – 1F) et n’a donc pas été rentabilisé en moyenne.

Les rendements sont de l’ordre de 2009 et 2005 (à Lonzée), ce qui n’est donc pas exceptionnel.  Avec une bonne pluie en cours de maturation des grains le cap des 130 qx aurait peut être été atteint.

En absence de traitement, les variétés Volume, Lomerit, Saskia, Meridian, Roseval … sont remarquables.  Dans les comparaisons variétales, il faut tenir compte que le surcoût des variétés hybrides est de l’ordre de 100 €/ha, soit 10 qx quand le prix de vente de la récolte en 2010 est de 100 €/t (prix agriculteur).

Les résultats sont aussi donnés en % de Cervoise (très bon témoin pour les maladies et la verse) ce qui permet de faire la liaison avec les résultats suivants.

 

Ce deuxième essai comparait les variétés à potentiel brassicole et était cultivé à 140 N (0-90-50), soit 20N en moins que l’essai précédent. A noter que les variétés Franziska, Tatoo, et Mégane n’ont aucune tendance brassicole.  Dans le cadre brassicole, il faudra suivre l’évolution de la variété Gigga qui pourrait être intéressante avec des plus-values (+15% par rapport à l’escourgeon) pour le travail de tracabilité et de stockage différencié ; ce qui n’est pas le cas actuellement pour les variétés Arturio et Cervoise (de toutes façons trop sensibles aux maladies).

En 2 rangs, les variétés Casanova et Cassata peuvent être intéressantes pour un débouché brassicole si les plus-values tiennent comptent aussi d’un potentiel inférieur de 10 % en comparaison des 6R. 

Pour la qualité, les calibrages, poids de 1000 gr et poids de l’hl sont remarquablement bons comme l’an passé.  Les premières analyses de protéines indiquent des teneurs très majoritairement dans les normes.  Un peu moins basses en moyenne que l’an passé.