Les agriculteurs

Environ 3000 agriculteurs wallons ont déjà semé de l'orge de brasserie dans le cadre de la filière. 

Pour compenser des rendements plus faibles, la rentabilité comparative des orges brassicoles devrait assurée par des prix de vente très supérieurs, et des coûts de production réduits.  Encore faut-il que la culture ne soit pas déclassée. Les orges de printemps permettaient en Wallonie d'obtenir sans risque des primes agri-environnementales, dont celle des "réductions d'intrants" mais cette aide n'est hélas plus accessible pour cette culture. 

 Les prix du marché des orges de brasserie hors contrat, le souvent très bas depuis 2004, excepté une courte période de prix intéressants mais pas toujours accessibles entre 2006 et 2008,  ont découragé beaucoup d'agriculteurs européens à miser sur cette diversification.  Les prix très élevés de 2007 étaient la conséquence de 2 années consécutives de très mauvaises récoltes : les prix sont intéressants quand il y a pénurie, càd quand les déclassements sont très nombreux en France" et donc aussi chez nous.

 La filière Promotion de l'Orge de Brasserie a mis au point, bien avant la crise de la dioxine, en concertation entre tous les partenaires, les fiches de traçabilité et code de bonnes pratiques de la culture dont s'inspirent les autres filières

la fiche de traçabilité de la culture

Code de bonnes pratiques culturales en orge de brasserie

 

Actuellement, la filière veut redynamiser la culture avec son label Terrabrew (bière du terroir et fair-trade)