AntoineDoctorant FRIA

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Recherches

L’impact de l’augmentation des concentrations atmosphériques en CO2 et O3 sur les interactions entre les insectes phytophages et leurs ennemis naturels.

Les changements climatiques globaux, accentués par les émissions de gaz à effet de serre, sont responsables de nombreux changements au sein des communautés. En effet, l’augmentation de la température considérée principale responsable des perturbations au niveau des interactions entre les organismes, est l’un des facteurs impliqués de ces bouleversements.

Changements

L’augmentation des concentrations de certains gaz à effet de serre dans l’atmosphère pourrait elle aussi induire des modifications de relations entre différents organismes. Depuis le début de l’ère industrielle, les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) et d’ozone (O3) troposphérique ne cessent d’augmenter et pourraient potentiellement avoir doublé d’ici la fin du 21ème siècle.

puceronsPlusieurs publications ont mis en évidence que des modifications physiologiques de végétaux, induites par une augmentation de ces gaz à effet de serre, avaient un impact sur les insectes phytophages. Or, concernant l’impact de ces changements gazeux sur les interactions de plus haut niveau trophiques (entre insectes phytophages et ennemis naturels), peu études ont à ce jour été publiées, et les résultats qui en émanent sont assez contradictoires. Mais en suivant le principe d’effet cascade au sein des chaines trophiques, il serait donc fort probable que des modifications chez les plantes puissent induire des perturbations au niveau des relations top-down.

3-Ponte Syrphe2Ce projet vise donc à étudier l’impact de l’augmentation des concentrations atmosphériques de ces deux gaz (CO2et O3) sur les interactions entre le puceron Acyrthosiphon pisum (Harris) élevés sur plants de fèves Vicia faba (Linné), et ses prédateurs naturels, la coccinelle asiatique Harmonia axyridis (Pallas) et le syrphe Episyrphus balteatus (DeGeer).  Nous évaluerons l’impact de ces modifications gazeuses sur la production et l’émission de sémiochimiques d’origine aphidienne agissant comme moyen de communication intra- ou inter-spécifique.

L’impact sur le comportement de recherche des ennemis naturels sera évalué. Des expériences seront menées dans un premier temps à petite échelle en laboratoire en étudiant les éventuelles modifications d’émission et de perception de signaux chimiques par les pucerons et leurs ennemis naturels. Dans un second temps, un écosystème mimant les conditions naturelles prévues pour la fin du siècle sera mis en place dans une enceinte Ecotron au sein de laquelle tous les paramètres environnementaux peuvent être contrôlés.

Lien vers les stages et mémoires de fin d’études sur les changements climatiques

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