Qui fait quoi ?

Les populations végétales répondent aux variations de l’environnement via différents mécanismes, tels que la plasticité phénotypique, l’adaptation génétique ou les effets maternels environnementaux. Par ailleurs, à chaque génération, des évènements de dispersion permettent la colonisation de nouveaux territoires et le brassage génétique à l’échelle paysagère.

Quantifier le rôle de ces mécanismes dans un contexte de changement global, notamment par l’analyse de la variation de traits fonctionnels, représente un effort de recherche développé par l’Unité Biodiversité et Paysage sur le long terme.

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L'écologie du paysage a pour origine la forte interdépendance entre l'occupation du sol, le climat et la biodiversité. En effet, la biodiversité dépend directement de l'abondance, de la dispersion spatiale et de la qualité des habitats; quant à lui, l'équilibre énergétique de l'atmosphère dépend des propriétés biophysiques de la surface de la terre. Le déclin de la biodiversité, les modifications d'occupation du sol et le changement climatique forment un tout appelé "changement global". Une compréhension approfondie de ce dernier phénomène requiert dès lors la contribution d'écologues du paysage qui étudient les dynamiques d'occupation du sol.

Cette attention particulière portée aux dynamiques d'occupation du sol de la part des écologues du paysage découle du ...

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Cette thématique a pour but de mieux comprendre les liens de dépendance de l'homme vis-à-vis de la nature et d'identifier comment gérer au mieux des ressources surexploitées dans des environnements climatiques, sociaux et économiques très changeants, en reconstruisant notamment des paysages capables de mieux résister aux perturbations, en assurant une plus large diversité de biens et de services tout en régulant les effets des exploitations intensives.

Cette thématique concerne  

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La structure, la dynamique et le fonctionnement des réseaux écologiques sont au cœur d'une  gestion durable de la biodiversité dans les paysages naturels, ruraux ou urbains. Cette thématique rassemble les projets qui contribuent à une meilleure connaissance de la structure de la répartition des espèces et des biotopes, qui analysent le rôle de la fragmentation, qui modélisent la dynamique de ces répartitions pour identifier les réseaux de sites les plus favorables pour les actions de protection et de restauration de la biodiversité. 

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Les invasions biologiques représentent l'une des causes importantes d'érosion de la biodiversité à l'échelle planétaire. Cette thématique de recherche au sein de l'axe Biodiversité et Paysage concerne surtout les invasions végétales en région tempérée. Les aspects étudiés sont, entre autres, la compréhension des mécanismes d'invasions, les impacts des plantes invasives sur les écosystèmes, ainsi que la mise au point de méthodes efficaces de contrôle. 

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